Reporters Without Borders expressed dismay at the murder Monday of Fernando Batul, a commentator on dyPR radio, shot dead by two men on a motorbike as he was on his way to work in Puerto Princesa on Palawan island, south-west of Manila.
Provincial police chief Elpidio de Asis said the killing was probably linked to his work. The press freedom organisation said that murders of journalists investigating corruption were a frequent occurrence and that, after Iraq, the Philippines was viewed as the most dangerous country in the world for journalists.
A press photographer was murdered there less than a week ago.Police said the murder of Batul appeared to be the work of hired killers and the instigators were most likely local officials whose corruption the journalist had exposed.
He had just uncovered and broadcast a case of illegal recruitment of workers in which officials were implicated.The respected journalist was the target of an earlier attack on April 24, 2006 when two grenades were thrown into his home in Puerto Princesa but failed to detonate.
His attackers had left a letter written in red ink in front of his house threatening to kill him and advising him to "hold his tongue"."We urge the investigators to give full consideration to the professional lead," said Reporters Without Borders.
"We also call on the authorities to do their utmost to improve the security of journalists in the country and to fight against impunity," it added.
This latest killing comes less than one week after the murder of journalist Albert Orsolino. Two men shot dead the photographer of the tabloid Saksi Ngayon in Caloocan, north of Manila on May 16. A link with his work also seemed highly likely since he often worked on sensitive cases.
UN CINQUIÈME JOURNALISTE TUÉ DEPUIS LE 1er JANVIER 2006
Reporters sans frontières est indignée par l'assassinat, le 22 mai 2006, de Fernando Batul, commentateur de la radio dyPR. Deux individus à moto l'ont tué par balles alors qu'il se rendait à son travail à Puerto Princesa, dans l'île de Palawan (sud-ouest de Manille).
Selon le chef de la police provinciale, Elpidio de Asis, il est probable que le meurtre soit lié à son travail.L'organisation rappelle que les assassinats de journalistes enquêtant sur la corruption sont fréquents et que les Philippines sont considérées comme le pays le plus dangereux au monde pour la presse après l'Irak.
"Nous demandons aux enquêteurs d'exploiter avec attention la piste professionnelle. Nous appelons également les autorités à mettre en ¦uvre tous les moyens possibles afin d'améliorer la sécurité des journalistes dans le pays et de lutter contre l'impunité", a déclaré l'organisation.
Selon la police, les assassins semblent être des tireurs professionnels et les commanditaires de l'assassinat sont probablement des fonctionnaires locaux corrompus que le journaliste a dénoncés à l'antenne.
En effet, Fernando Batul était connu pour ses critiques des autorités locales sur son programme "Bastonero" et avait souvent révélé des cas de corruption.
En particulier, il venait de traiter d'une affaire de recrutement illégal d'ouvriers dans laquelle des fonctionnaires étaient impliqués.Journaliste respecté de l'île de Palawan, il avait déjà été victime d'une attaque, le 24 avril dernier.
Deux grenades avaient été jetées à l'intérieur de son domicile de Puerto Princesa, mais n'avaient pas explosé. Ses agresseurs avaient laissé devant sa maison une lettre à l'encre rouge le menaçant de mort et lui conseillant de "tenir sa langue".
Cet assassinat intervient moins d'une semaine après la mort du journaliste Albert Orsolino. Le photographe du tabloid Saksi Ngayon a été assassiné, le 16 mai, par deux inconnus à Caloocan (nord de Manille). La piste professionnelle semble également être privilégiée, car la victime avait souvent travaillé sur des dossiers sensibles.
Vincent Brossel
Asia-Pacific Desk
Reporters Sans Frontières
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