Two journalists employed by the privately-owned daily Malaya, Maria Elena Catajan and Redjie Melvic Cawis, plan to file a complaint against the deputy mayor of Alfonso Lista, in the northern province of Ifugao, accusing him of threatening them with firearms during an interview on May 10.
Catajan and Cawis were invited to deputy mayor Clarence Polig's home for an interview while covering the town's festival. But Polig, who was under the effects of alcohol, accused them of covering the event "illegally" and "without permission." They tried to explain that they had been invited by Mayor Charles Cattiling and the Tourism department.
They felt directly threatened when Polig and three unidentified people with him allegedly "brandished their guns" and reportedly threatened them in several languages. A fourth person wearing a mask tried to prevent them from leaving. The police confirmed that the incident took place, but said the deputy mayor denied brandishing guns to frighten the journalists.
Un élu et sa garde rapprochée menacent deux journalistes armes au poing
Deux correspondants du quotidien privé Malaya envisagent de porter plainte contre un responsable du conseil municipal d'Alfonso Lista, dans la province d'Ifugao (nord). Ce dernier les a menacés avec des armes à feu, le 10 mai 2008, au cours d'un entretien.
Les journalistes Maria Elena Catajan et Redjie Melvic Cawis avaient été invités pour une entrevue dans la résidence du vice maire d'Alfonso Lista, Clarence Polig, alors qu'ils couvraient le festival de la ville.
Le responsable politique, qui se trouvait alors sous l'emprise de l'alcool, les a accusés d'être venus couvrir l'événement "illégalement" et "sans autorisation". Les deux journalistes ont tenté de s'expliquer, arguant qu'ils étaient venus à l'invitation du maire Charles Cattiling et pour le compte du département du Tourisme.
Maria Elena Catajan et Redjie Melvic Cawis se sont sentis directement menacés lorsque Clarence Polig et trois personnes non identifiées de son entourage ont "brandi leurs armes" en les insultant en plusieurs langues. Un quatrième individu encagoulé a également essayé de les empêcher de partir. La police locale a confirmé l'incident, mais a déclaré que le vice maire démentait avoir "brandi ses armes" pour effrayer les journalistes.
Vincent Brossel
Asia - Pacific Desk
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