Wednesday, May 03, 2006

Reporters Without Borders 2006 Annual Report on Philippines

Reporters Without Borders 2006 Annual Report on Philippines

Journalists in the Philippines pay a high price for their outspokenness, with the year marked by seven murders and as many murder attempts, Despite throwing more resources into the battle against this violence, the government is struggling to rebuild confidence. President Gloria Arroyo, weakened by a series of scandals, tried to stop the press from doing its job of safe-guarding democracy.

Former police officer Guillermo Wapile was on 29 November 2005 sentenced to life imprisonment for the 2002 murder of journalist Edgar Damalerio. This triumph over impunity was overshadowed by the murder three days later of young radio journalist George Benaojan on Cebu island.
After Iraq, the Philippines is the most dangerous country for journalists. They are murdered, as was Marlene Esperat in March, for investigating corruption, but also for their forthright criticism of local authorities.
The journalist Philip Agustin was shot down on the orders of the mayor of Dingalan who had had enough of his attacks.These murders are often preceded by text message threats or the sending of macabre packages.
The publisher of a political magazine, Glenda Gloria, had a funeral wreath delivered to her home in August with the message, "From your faithful friends".
Politicians and officials exposed by the local press use other less radical methods to silence their critics.
In 2005, at least five journalists, including Raffy Tulfo, writer of the "Shoot to kill" section of a local newspaper, were given prison sentences for defamation.
Elsewhere four media were closed, like dxVR FM radio which had its licence withdrawn in July by the mayor of a town on Mindanao island. Grappling with communist and Moro guerrillas, the government, under pressure from the army, included a ban on press interviews with "terrorist groups" in its controversial anti-terror legislation.
Philippines - Rapport annuel 2006 Sept
Assassinats et autant de tentatives avortées, les journalistes philippins paient le prix fort pour leur liberté de ton. Malgré un renforcement des moyens dans la lutte contre ces violences, le gouvernement peine à rétablir la confiance.
La présidente Gloria Arroyo, affaiblie par divers scandales, a tenté d'empêcher la presse de faire son travail de garde-fou de la démocratie.Le 29 novembre 2005, l'ancien policier Guillermo Wapile a été condamné à la réclusion à perpétuité pour l'assassinat, en 2002, du journaliste Edgar Damalerio.
Cette victoire sur l'impunité a été vite éclipsée par le meurtre, trois jours plus tard, du jeune journaliste de radio George Benaojan sur l'île de Cebu.Après l'Irak, les Philippines sont le pays le plus dangereux au monde pour les journalistes.
Ils y sont assassinés, comme Marlene Esperat, en mars, pour leurs enquêtes sur la corruption, mais également pour leurs critiques virulentes des autorités locales. Ainsi, le journaliste Philip Agustin a été abattu sur ordre du maire de Dingalan qui ne supportait plus ses attaques.
Ces assassinats sont souvent précédés de menaces par SMS ou d'envois de colis macabres. La directrice de publication d'un magazine politique, Glenda Gloria, a reçu à son domicile, en août, une couronne de fleurs funéraires, signée "De vos fidèles amis".
Les politiciens et les fonctionnaires mis en cause par la presse locale emploient d'autres moyens, moins radicaux, pour faire taire les critiques. En 2005, au moins cinq journalistes, dont Raffy Tulfo, auteur de la rubrique « Tirer pour tuer » d'un journal local, ont été condamnés à des peines de prison pour diffamation.
Par ailleurs, quatre médias ont été fermés, comme la station dxVR-FM qui a vu sa licence retirée, en juillet, par le maire d'une ville de l'île de Mindanao.
Confronté à des guérillas communiste et islamiste, le gouvernement, poussé par l'armée, a inclus dans une loi antiterroriste controversée, l'interdiction faite à la presse d'interviewer les « groupes terroristes.
Vincent Brossel
Asia - Pacific Desk
Reporters Sans Frontières
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